Concours d'écriture

Titre: Coulorophobe

Une porte grince, il s'approche ...
Depuis mon placard je le vois avec difficultés mais tant mieux, sont rires narquois qui résonne dans toute la piece, ses chaussures milles fois trop grandes sûrement car il veut faire rire, sont pantalons tombant trop bas lui donnant un aspect de sportif du dimanche n'ayant pas eu le temps de se changer, sa veste elle trop courte mais compensée par son pantalon, cette veste avait des couleurs horribles a faire fondre les yeux, son visage est si pâle même plutôt blanc, son sourire au dent acérés est même bordés de sang d'une rougeur qui ne donne pas de doute sur sa nature, son regard bien trop vif surement volé a un prédateur a moins qu'il est né avec et finalement ses cheveux qui ont l'air d'avoir brûler tant il y en avait peu.

Il fouille ma chambre sûrement à ma recherche criant bien fort mon nom, a chancun de ses pas je tressaille, je tente de respirer le moins fort quitte à chopper un crise d'asthme, qu'importe.

Finalement il quitte la piece et à ce moment je lâche un grand soupir, idiot que je suis j'ai fait bien trop de bruit, il se retourne et ouvre le placard «Ah ! Adrien, je t'ai retrouver petit garnement, tu fait de la peine à papa et maman !» dit il.
Moi sans même attendre la fin de sont discours je m'enfuis courant dans la salle de bain et la verrouille. Il continue de dire «Oh la la ! C'est pas très très tout ça, tu vas être puni !»
A ces mots mon sang ne fis que un tour, j'hurlais de toute mes forces «Je ne veux pas mourrir !» finalement il commença tourner le verrou de l'autre côté.
Il ouvre la porte et m'attrape par la peau du cou en me réprimendant, je me débat mais il m'amène en bas et me dit face a mes amis et me parents «On a pas tout les jours cinq ans viens plutôt les fêter avec nous !»

Foutu clown.

Titre: Au-dessus du vide.

Mes yeux s’ouvrent sur un monde où il n’y a pas de lumière, mon cœur bat à cent à l’heure et pourtant, j’ai si froid. Je ne me rappelle plus de mon rêve, j’ai la tête embrumée. Pendant un moment j’ai un doute sur la chambre où je suis. Je n’arrive pas à déterminer si je suis chez ma mère ou mon père, je suis comme perdue. Puis je me dis que le lit est grand, que je dois être chez ma mère, mon pouls ralentit progressivement. La sensation d’être dans un autre monde ne part pour autant pas, je ne suis pas très bien réveillée. Ma bouche est si sèche que je me dis que je devrais me lever pour aller boire quand soudainement, mes yeux se referment de manière incompréhensible.

Je suis assise sur le rebord du toit d’un immeuble. Mes pieds sont suspendus au-dessus du vide. J’entends des voix autour de moi me murmurer de sauter. Je sens le vent ébouriffer mes cheveux, me pousser en avant.

- Sautes !

Je repense à toute ma vie, toutes ses heures passer à écouter sagement les professeurs parler. Tout ce temps perdu à gratter du papier, à quoi bon ? Quand ma main finira maintenant écrasée, quand ma poitrine succombera à la dureté du béton. Les échos des voix des personnes qui m’entourent réveillent de vieux souvenirs. Leur intonation me font mal. A ce moment-ci, je ne me rappelle pas de celles plus rares mais plus importantes, qui étaient chaleureuses. Je n’entends que des ricanements amusés, des cris d’encouragement, des murmures dégoûtés.

Mes pieds se balancent au-dessus du vide. Je pense que mon regard doit très certainement avoir l’air sans vie. Le vent se fait violent, les murmures s’intensifient.

- Sautes !

Je suis lassée. Mes yeux regardent fixement la route hideusement noire en bas. Peut-être que la colorer de mon sang l’embellirait… Je suis comme en train de délirer. La douleur est insupportable.

- Sautes !

Je me tiens debout, assurée.

- Sautes ! Sautes ! Sautes ! Sautes !

Et je me jette dans le vide. Mon cœur s’emballe à tout allure, devient comme fou. J’ai gagné, les rires ont cessé. Pourtant… Ce que j’ai peur. J’ai l’impression que mon cœur se déchire sous l’appréhension de percuter le sol. J’ouvre les yeux, brutalement. Mon pouls est encore plus accéléré qu’auparavant. Ma bouche me parait encore plus horriblement aride (ce n’est plus tard que je me rendrai compte que mes lèvres en auront même saignées). Je mets du temps à replacer tout ce qu’il s’est passé. Je suis dans la chambre de ma mère. Je vais bien, à deux-trois choses près. L’adrénaline parcoure cependant encore mon corps, j’en ai les poils hérissés (ou est-ce à cause du froid matinal)  ?.. Je suis soulagée de devoir me lever pour aller boire. Titubant plus que marchant, je croise mon regard charbon dans le miroir du couloir, j’ai une très sale mine et surtout, j’ai l’air crevée. Je soupire. Certains ont peur des monstres cachées dans le placard, d’autres des araignées insidieuses tissant des toiles au-dessus de leur tête. Et puis il y a moi, qui ait peur de tomber sans le vide.  Pas du vide en soi, puisque les attractions à sensation forte ne me posent pas de problème (et étrangement, je les aime même). Je me rappelle par contre de ma prof de collège me disant qu’elle ne me redescendra pas avant que j’atteigne le sommet, de mes mains et pieds en train de trembler, des larmes aux bords des yeux (m’en fallait peu à l’époque) et des autres qui m’en gueulaient ou se moquaient de moi. Ah le sport au collège… Comme au lycée, ça a toujours été une matière pénalisante au niveau de ma moyenne (je dirais même : la plus pénalisante). Vraiment, je ne crois pas me tromper quand je dis que j’ai la phobie du sport collectif ou qu’il y a de quoi en faire des cauchemars.

Autour de moi, un monde en noir et blanc se dessine, je suis de retour dans ce monde de cauchemars. Sous mes pieds nus, des marches prennent forme peu à peu, glissantes et défoncées. Lorsque j’arrive au premier étage de ce que je déduit être un immeuble, je le fouille de fond en comble. Il faut que je le trouve, vite! Dans un monde en noir et blanc, les ombres paraissent beaucoup plus noir et semble toujours cacher mille horreurs et ma chemise de nuit claire fait de moi une cible parfaite dans cette obscurité constante.
Il n’y a rien à cet étage. Je m’élance donc vers le suivant, montant les escaliers aussi vite que je peux. Je dois le trouver!
J’enfonce presque les portes en pénétrant dans les appartements saccagés. Je ressens comme un malaise tout à coup, le poids d’un regard posé sur moi. Ça est ici! Ça est arrivé ! Il faut que je me dépêche ! Je sors du premier appartement et me précipite dans le suivant. Je fouille toutes les pièces, les moindres recoins. Où est il?!
~~~
Je suis déjà au cinquième étage et je ne l’ai toujours pas trouvé. La pression est de plus en plus forte, ça approche. Je reprends les escaliers encore une fois, mais au moment de poser mon pied sur la première marche, ma vision se brouille et se tord. Je lutte contre les vertiges et la nausée et monte tant bien que mal à l’étage supérieur.
L’ambiance y est plus lourde encore et les ombres sont plus denses. Je m'appuis sur le mur pour tenter de reprendre mon souffle. Il est mouillé et poisseux. Je regarde ma main avec horreur, un liquide épais et sombre luit sur ma peau. Hors du monde des rêves, il serai d’un rouge écarlate. Il y a du sang partout, c'est comme s'il sortait du plafond et des murs. Il coule lentement le long de la moindre paroi, il goute partout dans l’étage et se répand en flaques visqueuses sur le sol délabré. Ploc… ploc… ploc…
Je prends une grande inspiration et me force à avancer. Mes jambes sont si lourdes.. Mais je dois réussir! Je fouille un appartement, qui s’avère être vide. Le deuxième n’apporte rien de plus mais au moment de poser ma main sur la poignée de la dernière porte, un rire sinistre résonne dans le bâtiment tout entier, me glaçant sur place! Ça arrive! Je me précipite dans l’appartement… enfin j’essaye, car la porte est verrouillée! Je secoue la porte violemment, comme si ça pouvait l’ouvrir comme par magie. Mais ce monde n’est pas tiré d’un conte de fée et la porte reste close. Dans les escaliers, des bruits se font entendre. On murmure, on ricane, on chouine.. Mes yeux s’équarquillent de terreur! Je laisse la porte et m’elance dans les escaliers vers les étages suivants. Je trébuche et glisse plusieurs fois à cause du sang qui recouvre encore mes pieds et certaines marches. Je ne m’arrête pas avant d’avoir gravi trois étages. Je fini par m’effondrer, hors d’haleine au neuvième étage. Une forte odeur de vinaigre blanc flotte dans l’air et j’entends gratter derrière les portes de l’étage. Mes ennuis ne sont pas fini! Je fouille ou je monte encore? Je me relève tant bien que mal et me dirige jusqu'à la première porte. Je l’ouvre et regarde avec horreur des centaines d'insectes se déverser sur mes pieds. Ne crie pas ! Ne crie pas! Il va t’entendre.. Je ferme les yeux très fort, dégluti eserpensun pas, puis deux.. Quelque chose de froid et râpeux glisse sur mon pied. J’ouvre les yeux et scrute le tas qui grouille dans la pénombre, pour m’apercevoir qu’entre les milles pattes, les araignées et autres bestioles peu ragoutantes se faufilent de longs serpents. Je recule doucement. À tous les coups, ils sont vénéneux.. Soudainement, la porte claque avec force. Elle s’est refermée, et je n’ai rien fait pour.. Je jette un coup d'œil aux trois portes restantes et choisis de continuer de monter.
L’étage suivant est entièrement fait de miroirs, sols, murs, plafonds. XD  C'est très perturbant.. Mon apparence est déplorable. Ma chemise de nuit blanche est maculé de sang, mes long cheveux clairs sont emmêlés et des bleus et blessures recouvrent mon corps maigre. Il n’y a aucune porte, juste une grande sale..  Enfin je suppose, c'est difficile à dire avec tous ces miroirs.
Un cri strident retenti et me vrille les tympans. Je me recroqueville, les mains sur les oreilles. Tout l’étage tremble. L'orque je me relève après quelques longues secondes, j’ai l’impression d’etre sourde et des points noirs dansent devant mes yeux, je suis complètement sonnée ! Je titube vers les escaliers suivant. Il faut que je continue, il faut que je fouilles dans les étages les plus hauts. C'est une certitude que je ressens au fond de moi.. Je continue donc à monter.
~~~
Au vingt-cinquième étage, il fait chaud! Terriblement chaud! Je le fouille le plus vite passible et m’elance vers l’étage du dessus. Les voix qui me harcèlent depuis le vingtième palier sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus fortes! Elles chuchotent mon nom et me disent ça est proche, que ça me cherche.. Elles me disent des horreurs, me racontent des cauchemars dont je ne veux rien savoir!
Deux étages plus haut, l’odeur du vinaigre, toujours présente est recouvert par celle de la fumée. L’immeuble craque et grince sous l’atroce chaleur qui se dégage de l’incendie qui ravage le vingt-septième. Je cours d’un escalier à l’autre, mais les braises et le sols ont tout de même le temps de me brûler.. Au moment où je passe, l’incendie se répand, plus vite, plus violemment et quelques flammes me lèchent le bras! Je ne peut retenir un cri… Qui ne sort pas! Est-ce la fumée ou ce monde? Aucun son ne sort de ma gorge irritée. Les larmes brouillent ma vue mais je monte, aussi vite que mes jambes meurtries me permettent. L’incendie semble vouloir me suivre, car il s’attaque aux marches et s’ettend encore sur plusieurs étages avant de ralentir! Je l’ai semé ? La fumée c'est dissipée, et l’odeur de vinaigre des premiers étages est de nouveau là, plus forte et entêtante ! Je décide de suivre cette odeur ignoble qui me retourne l’estomac et me rend malade! Plus je monte, plus elle est forte! Dans mon dos, j’entends rire à nouveau. Ça est tout près !! J’accélère encore un peu plus! Au soixantième étage, il me talonne et je ne peux pas aller plus vite, je suis a bout de souffle et les muscles me brûlent. Mais je ne peux pas abandonné. Je monte encore et encore!
J’arrive en haut de la volée de marche reliant le soixante-cinquieme et le soixante-sixieme, il n’y a plus d’escalier, juste un grand couloir sombre au bout du quel je trouve une unique porte. Je saisi la poignée d’une main tremblante! L’odeur de vinaigre blanc ne pourrai pas être plus forte.. C’est atroce, et j'ai envie de vomir mais je dois tenir.. Il est là ! Juste derrière cette porte, je le sens !
J’ouvre la porte et pénètre dans la pièce en ruine! Je ferme la porte au moment où deux points lumineux, deux grand yeux effrayant apparaissent au bout du couloir! Ça m’a trouvé !! Au milieu, il y a un landeau en bois, tout simple. C'est le seul meuble de la pièce.. Je m’en approche, un mélange de peur et d’excitation me nouant la gorge! Je me penche au dessus du berceau.. Ça gratte et frappe contre la porte de la pièce ! Je me saisi du précieux enfant que je recherche depuis le premier palier! Je le soulève, le prends contre moi et pousse un peu le couverture pour mieux le voir… et je le lâche en hurlant!
~~~
La chambre est plongée dans le noir et je suis trempée de sueur. Je respire fort et vite, tentant de me remettre du choc! Je me traîne jusqu'à la cuisine pour boire un verre d’eau et tenter de calmer les battements de mon’ coeur. Puis je retourne me coucher, il n’est que 2h, j'ai le temps de me rendormir.. Je me glisse dans le lit et me rendort presque aussitôt.
À la fenêtre, deux petits yeux lumineux scrutent la pièce avant de s’évaporer. Un petit rire retenti dans la nuit noire!

Nos rêves et nos cauchemars sont partie intégrante de nous-même. A chaque moment où nous nous endormons, nos yeux se ferment pour s’ouvrir sur un étrange monde… Notre monde Intérieur ! Et ce monde est régi par deux forces en constant combat seulement séparées par une simple frontière…

Mon histoire se portera sur le clan du mal, une fois que celui-ci aura fait main basse sur le clan du bien et aura déchainé tout son mauvais potentiel à l’intérieur de nous-même.
Une fois ce clan aux rennes de notre sommeil, tout devient possible… Nos plus grandes peurs ou envies prennent le dessus et nous plonge dans un univers tellement horrifiant qu’une fois même endormi les ressentis intérieur nous paraissent réels alors qu’ils sont simplement le fruit de notre imagination.

Même si ce n’est que le temps d’un sommeil, il peut faire de ce temps une longue éternité histoire de prendre le temps d’organiser notre cauchemar et d’en faire l’illusion la plus interminable possible.
Et c’est ainsi que dans cette douce nuit de Mai je vins à vous raconter les atrocités que ce clan a pu me faire subir une fois celui-ci retiré de ses chaînes de contention.                                                            

On ne sait jamais trop quand un cauchemar a lieu … Il te prend toujours au dépourvu, c’est ce qui fait de lui déjà à la base quelque chose d’assez effrayant et surprenant. Et en plus de cela, il nous parait si réel car au fond  il  révèle nos désirs enfouis les plus fous… ou encore de grandes peurs.. Si grande qu’au final vous ne trouverez plus de mots pour décrire ce cauchemar.

Je vais vous demander de prendre le temps de fermer une minute vos yeux, et de penser à vos plus grandes peurs ! Toutes celles qui pourraient vous dévorer en un instant et faire de vous de simples asticots en guise de repas pour des choses bien plus grandes.

Maintenant que tout est prêt et que vous venez de rouvrir vos yeux, je vais pouvoir vous plonger dans mes cauchemars les plus profonds… Et pourquoi pas vous plongez vous aussi dans vos peurs les plus profondes.

Éteignons les lumières ~

*clap clap*

*ouvre les yeux*

Au début tu ne sais jamais où tu as pu atterrir alors tu prends le temps d’analyser la situation … Mais il ne te laisse jamais le temps, tu te sens perdu, tu n’as pas le temps de réfléchir.

J’étais là, allongé sur cette table d’opération, je ne comprenais pas pourquoi. La salle était à peine éclairée, une ambiance sinistre sans aucuns sons et pour couronner le tout j’avais l’impression que ce réveil ne présageait rien de bon. Je commençais à abaisser les yeux pour enfin tomber sur une femme qui semblait ouvrir ma poitrine. Bizarrement je ne sentais aucune douleur quand le scalpel venait à m’entailler la peau... Au fond de moi, j’essayais de me débattre mais je n’arrivais pas à bouger alors qu’il n’y avait aucune attache, c’était lui ma seule attache !

Les gens nous disent de se pincer la peau dans un cauchemar histoire de voir si la douleur est réelle … Mais là il n’y avait aucune douleur ! Elle cherchait quelque chose dans ma poitrine et moi je ne sentais aucune douleur, juste le sentiment d’être perdu dans une situation qui m’était incongrue.

Et là tout d’un coup, je venais à ne plus sentir les battements de mon cœur.. Je me sentais faible, je sentais que mon cœur s’était perdu dans les abîmes des ténèbres. La chirurgienne retira tout doucement de ma poitrine quelque chose qui semblait être mon cœur !

Elle enleva son masque pour laisser se mettre en place devant mes yeux un visage horrifiant. Je ne sais même pas si je dois appeler ça un visage… Elle avait les paupières recousues et on pouvait voir sur chaque côté que le travail avait été mal fait car de la moisissure avait prise forme et laisser place à une plaie remplie de pue. Elle n’avait pas de nez, il semblait que celui-ci s’était vu arracher.. Cela laisser son visage sans forme. Et pour finir, elle avait une bouche sans lèvres… Les lèvres avaient été arrachées et puis avaient été remplacées par des points de sutures. Cela prenait des dimensions tout à fait impossible à imaginer..

Sa bouche s’ouvra pour laisser s’échapper une voix de dérangée.. Ce genre de voix qui te fait fermer les yeux quand tu les entends dans les films et qui te fait dire que la suite ne présage rien de bon. Un seul mot sorti de sa bouche « Pourquoi ? ». Moi qui n’avais pas eu l’idée de prononcer un seul mot sous l’intensité de cette scène je devais maintenant lui répondre à une question dont il n’y avait aucune réponse …

Dans ce genre de situations, tu n’as rien à dire… Tu as perdu tes mots et tu es totalement à sa merci ! Tu te dis que si tu es dans un cauchemar, tu ne sentiras pas la douleur car celle-ci serait à même de te réveiller… Et au contraire tu serais prêt à te mettre à prier pour que la douleur monte… Pour qu’on t’arrache les tripes, qu’on te vide de ton sang, qu’on t’arrache les ongles un à un dans le simple idéal de te réveiller… Mais lui ne te laisse pas cette option, il choisit les règles tant qu’il est aux rennes, il prendra tes peurs et en fera ta réalité tant que cela est possible.

Elle avait toujours mon cœur dans ses mains et même si je ne pouvais pas voir en ses yeux, je savais qu’elle était loin d’avoir mis fin à sa faim. Ceux qui disent que la douleur ne fait pas partie des cauchemars ce n’est que du pur mensonge. Elle se mit à serrer mon cœur d’une force… Le sang qui était encore en son intérieur s’épuisait progressivement sur le sol. Quand soudain elle pencha mon cœur sur ma bouche et me força à ouvrir la bouche de son autre main. Elle me souillait de mon propre sang et j’avais toujours cette douleur dans ma poitrine… Cette douleur qui résonnait dans tout mon corps et qui pourtant ne laisser sortir aucuns sons car ils étaient épongés par le sang de mon cœur affluant dans ma bouche.

Je ne pensais plus, mes pensées m’avaient fui depuis longtemps, elles étaient bien plus terrifiées que moi, un seul faux pas et tout pouvait encore empirer ! Elle se pencha vers moi, lécha mon cœur asséché de sang et me lança « Alors toi aussi tu l’as sens cette douleur ? N’as-tu vraiment rien à dire ? ». Mais rien à faire, j’étais devenu muet. Vidé de mon sang et de mes pensées, inlassablement ouvert au monde de la peur… Avec elle pour seule compagnie dans cette grande pièce, à voir le temps défilé comme si cette atrocité n’allait jamais trouver de fin…

Je fermais les yeux en espérant que la prochaine fois que je les ouvrirais ce soit le monde extérieur qui s’ouvre à moi… Mais en ouvrant les yeux, je la découvrais elle avec mon cœur dans sa main et dans l’autre un ciseau… Tout me faisait croire que c’était la réalité ! Et qui sait peut-être que c’était la réalité, pourquoi ce ne pourrait pas être réel après tout ? Pourquoi ne serai-je pas devenu fou ? Toutes ces choses n’arrivent pas que dans les films après tout.

La seule chose qui me retenait conscient était le fait qu’elle ait mon cœur dans ses mains et que je sois toujours vivant sans. Avec son ciseau, elle coupa en quatre parties mon cœur délimitant ainsi mes atriums de mes ventricules et faisant de ma douleur intérieur quelque chose d’indescriptible. Elle me fit gober mon premier atrium, histoire de me faire goûter à mon propre cœur et d’encore plus me faire souffrir. Mais en soi cela provoque un sentiment d’espoir de savoir que mon bout de cœur est en train de se diriger tout droit vers mon estomac puis qu’il se fera ensuite digérer et que la douleur qui s’en produirait, pourrait peut-être mettre un terme à tout ceci… Que ce serait finalement mon esprit qui serait en train de digérer ce cauchemar et qu’il retrouverait toute sa raison à la fin.

Mais pour l’instant, j’étais bien loin de mes idées… Je n’avais que ce goût de viande crue dans ma bouche légèrement épongé par ce teint sucré apporté par mon sang. Et elle.. Elle devenait bien sûr bien plus impatiente… Elle en vint à m’en ouvrir la carotide en ne faisant qu’hurler « Pourquoi dis-moi pourquoi hein ? » et ces quelques secondes où je sentais que je me vidais totalement de mon sang, que mon bout de cœur  était coincé dans mon œsophage, je ne sais pas d’où mais malgré toute cette peur je trouvai la force de crier les seules mots qu’une voix intérieur me chuchotait :

« Tu sais je n’ai jamais voulu de ça, je n’ai jamais voulu te casser le cœur… Je ne pensais pas que je te l’aurai cassé autant… Tu sais cette tristesse qui te ronge, elle me ronge moi aussi et tu en es la preuve car tu es venue toi-même me chercher dans mon rêve.

Mais chou je n’ai plus rien à t’apporter, et même si toutes mes précédentes actions ne reflètent pas que du bien, tu seras bien mieux sans moi et ça c’est la meilleure des choses que je puisse t’offrir… Je t’offre un monde sans moi, sans ma présence … Et même si pour l’instant c’est dur pour toi, tu verras que tu m’auras bien vite oublié et mis de côté. J’ai semé les graines de la tristesse dans ton cœur, mais j’ai fait en sorte que celle-ci puisse trouver leur éclos dans le bonheur… Dans ton bonheur ! Alors maintenant que je suis en paix avec moi-même, laisse-moi partir ! ~ »

Puis elle prit ces ciseaux et se coupa les sutures qui retenait enfermer ses yeux... Une fois mis à découvert, on ne pouvait y voir que de la tristesse dans ses yeux, mais malgré ses larmes de sang il n’y avait plus une once de lumière dans ces yeux, ils avaient été vidé de leur couleur. Au détriment de mes dernières paroles, elle m’arracha mes deux yeux un par un et me les fit gober. Et en échange de la lourde douleur que j’aurai pu subir si cela avait été réel, une fois mes yeux à l’intérieur de moi, même détaché de leurs nerfs et du cerveau, je pouvais voir mon intérieur… Il était ravagé par le sang, la tristesse, la honte, tous ses mauvais sentiments… J’étais loin d’être en paix avec moi-même, mon intérieur était comme mort.

Le seul défiguré, insensé dans l’histoire ce n’était pas elle mais c’était moi ! J’étais le seul qui avait fait fausse route, qui avait blessé tout le monde et qui s’était soi-même blessé en son propre cœur en suivant ce qu’il croyait juste. Mais ce cauchemar était loin d’être fini, et une fois que mes yeux eurent fini de me montrer ce que j’avais décidé de me cacher, ils se fermèrent ! Et une fois rouvert, la dernière image dont je me souviens c’était d’elle avec un brève sourire m’envoyant un dernier coup de couteau en guise de baiser d’adieu…

Et c’est là que je me réveillai en sursaut … J’étais seul dans mon lit, avec pour seul souvenir ma blessure au cœur et elle, qui ne sera plus jamais à mes côtés. Elle m’aura finalement laissé comme seul cadeau d’adieu ce somptueux cauchemar dont je vous en aurai écrit les récits.  Au final, je l’ai durement digéré ce cauchemar, car malgré qu’il soit fini, il me laisse des regrets et de la tristesse dans mon cœur et cela est bien réel.


La peur de te perdre et le regret de t’avoir perdu,
Et ça pour toujours,
Toi ma chère ♥ ~

Titre: Mamie Cristianne
(Cette histoire est 100 %vraie car c'est à moi que c'est arrivé)
Ma mamie se nomme Cristianne Garcia . Physiquement elle n'est pas très grande mais elle est très grosse, tellement grosse qu'elle pourrait en mourir . Elle n'arrive presque plus a bouger toute seule et elle est ridée de partout .C'est comme un bébé en version format géant mais c'est la personne que j'aime le plus au monde et elle m'aime encore plus fort . Elle m'aime tellement qu'à chaque fois que je dors chez elle, elle insiste pour qu'on dorme ensemble et aujourd'hui c'est le cas .
Je m'endorst comme tous les soirs un peu angoissé puis j'ouvre les yeux. Je suis au milieu de nul part d'un immense couloir blanc. Je me lève en me grattant la tête.
Je m'exclame « Encore ce rêve horrible. » Oui encore .Tous les soirs où je dors avec mamie je fais ce réve .
D'un coup j'entends un bruit sourd au loin . l'angoisse s'empare de moi et je commence à courir dans le couloir.

Une voix résonne dans ma tête « Elle s'approche , Elle s'approche , Elle s'approche ... ».
Je cours aussi vite que je peux je vois une porte sur le coté du couôoir. Je m'arrête devant et hésite à l'ouvrir. Combien de fois j'ai fait ce rêve?Je sais ce qui se trouve derrière cette porte. Je sais que c'est un piège. Mais je m'arrête tout le temps devant. Je ravale ma salive et l'ouvre. Je retiens mon souffle. Je vois le corps de ma mère et de mon père au sol inerte ils sont tous morts on peut voir des morceaux du corps leur manquer et le sol couvert de sang. Je reprends mes esprits en remarquant que le bruit sourd se rapproche. Les larmes me montent. Je savais pourtant ce qu'il y avait derrière. Je ferme la porte et recommence a courir dans le couloir. Les larmes me coulent le long du visage. Je me dis « Je sais déjà ce qui m'attend au fond.  Pourquoi je cours ? Je sais comment ça va se finir . »
Je finis par arriver au fond du couloir qui se trouve être un cul de sac. Je me mets a pleurer encore plus fort lachant de petits gémissements.
Non s'il-vous-plait je veux pas. J'en ai marre. Je ne veux plus le vivre. Je ne veux pas la voir , elle s'approche...Laissez moi sortir !!!!

Le bruit sourd s'arrête et mes sanglot s'arrête en même temps . Je me retourne doucement. Elle est devant moi. Un sourire me vient au visage .« Pourquoi vous faites ça j'en peus plus. C'est toujours pareil .Pourquoi c'est toujours moi ? »
L'immense corps de ma grand-mère est devant moi son visage et encore plus ridé que d'habitude et sa bouche couverte de sang.
Elle s'exclame d'une voix grave « tu sais ce qui t'attend ».
Je dis rien. Ma grand-mère ce baisse doucement et s'approche de moi comme pour me dévorer.
Je me reveils en sueur dans le lit avec ma grand-mère. Je respire très fortement.. Ma grand-mère s'exclame « tu as fait encore ce rêve »
Je me tourne vers ma grand-mère « Oui . » . Puis l'effroi me gagne d'un coup .Devant moi se trouve ma grand-mère de mon rêve qui dit.
« Tu y es toujours »
Je me reveils en sueur hurlant ,mais cette fois dans ma chambre . Mes parents rentre dans ma chambre inquiet .
Ma mère me demande si ça va. Je les rassurent en disant que oui et me recouche en me disant.
« Tout va bien il ne peut rien m'arrivé. Ca fesai longtemps que je n'avais pas fait ce rêve.  Après tout cela va faire plus de dix ans que ma grand-mére est morte. »

Il fait un grand soleil , je fais de la corde à sauter , même avec cette chaleur. Il faut bien que je me remette au sport. En sautant je fais tomber les feuilles du marronnier au dessus de moi , je ne me place pas sur la terrasse au soleil , là je serais morte de chaleur ça c'est sûr , les voitures garées devant la maison sont brulantes . La forêt en face du manoir est dans un triste état , toutes les feuilles sont sèches et d'une triste couleur comme si elles étaient brûlées, pas comme le beau orange d'automne. Dommage , ça aurait été plus agréable d'être là bas, sous les arbres , avec un petit air frais.
Bon.... 21,22,23,24,25. J'suis crevée je vais allée me poser, mais d'abord je vais aller me chercher de l'eau. Je m'approche de la porte en traînant les pieds , je suait comme pas possible. J'entendis un bruit dans la forêt , un bruit de pas , les feuilles craquaient.. Sûrement des personnes qui se promènent . Je pris ma bouteille d'eau dans le frigo et je ressors dehors. Les bruits de pas continuaient. Les personnes n'ont pas bougé depuis tout à l'heure. Ils font ce qu'ils veulent hein..
Je me remet à la corde , 3 séries de 20 et j'arrête . Ces bruits de pas m'intrigue , j'irai voir si quand j'ai fini les bruits pas continuent.
10,11,12,13,14.. Les bruits de pas on cessé .
15,16,17.. Ca recommence. Bon c'est pas mes affaires.. J'ai enfin fini , je vais m'allonger un peu.J'entendis un bruit près de l'une des deux voitures .Quelqu'un? Pourtant la grille n'est pas ouverte. Je vis des yeux jaunes à travers la vitre de la voiture.Ca doit être une hallucination. Le sport sous cette chaleur sans doute.
Je vais me reposer.. Je suis si fatiguée.
Un bruit de voiture me réveille , il est 4heures,j'ai dormi 2heures quand même.. Je vis une ombre par terre..Une grande ombre.. Ce n'est pas les fines branches de l'arbres.. J'ai peur de lever les yeux..Je continue à fixer le sol quelques minutes puis leva les yeux.Je vis une fourrure blanche rayée noir et sale , de grands yeux jaunes me fixaient , un grand tigre se dressait devant moi. Mais qu'est ce qu'une bête comme ça faisait ici..Je ne sais pas quoi faire.Au bout d'un certains temps , voyant qu'il ne bouge pas je me lève et marche à reculons jusqu'à la porte en tremblant , j'ai froid , mon cœur bat vite.J'arrive près de la porte et couru à l'intérieur du manoir.C'est pas possible , un tigre ici? Il n'y a pourtant pas de cirque dans le coin , pas que je sache.
La soirée passa , et je partit me coucher , en essayant de penser à autre chose , je n'ai pas manger ça m'as vraiment terrifié.

Il est 5heures du matin. Je suis fatiguée mais je repense à cet aprem'. J'ouvris le rideau et vis les yeux jaunes du tigre qui brillaient .Je pleure , pourquoi est-il là? Pourquoi..

6heures du matin , je n'ai dormi que quelques heures , il faut que je sorte pendre du linge mais il est toujours là lui.
Plusieurs semaines passèrent avec cet étrange compagnie.. J'était rassuré qu'il ne bouge pas , mais des fois au matin je le voyais avec du sang sur ses babines et sa fourrure .Il me détruisait mentalement , je ne pouvais pas supporter ça , j'allais devenir folle.
Un mois passa , je dois sortir pour faire les courses , je me dirige vers la grille et vois le tigre qui à changé de place et c'est posé à côté de l'entrée.Je n'ose pas ouvrir. Le tigre s'avança vers moi et me tourna autour , me regarda comme si j'étais du bétail. Mon cœur va me lâcher. Tout ça n'est qu'un cauchemar , je vais ma réveiller et ça ira. Le tigre bondit sur mon dos et me creva un œil , sur le coups je tombe en avant , bloquée par le tigre. Il me retourne et mutile mon bras , on aurait dit qu'il savait ce qu'il faisait et que ça l'amusait. Qu'il voulait me faire souffrir. Le sang coulait.. J'avais beau crier personne ne vas venir je le sait.Je vis mes intestins sortir , la douleur et la peur se mélangeaient. Suis-je folle? Ou est-ce vrai ? Les rêves peuvent être réalistes , j'agonisais, criais , pleurais. Il commença à me manger..folle?! Je souffrais j'allais mourir..Suis-je folle?Je vais pas tenir..Sur sa tête un grand sourire était affichée.Je..Suis tarée..Il s'amusait , psycopathe.. Je....folle...
Il est peut être derrière vous...

Titre: Le second

Il avait cette obsession. Il était obsédé par lui-même, de ce qu'il y avait au fond de lui.
Cet être ; Cet autre lui, il ne le connaissais pas réellement et c'est bien ça qui l'attirait. Il voulait le rencontrer, faire ça connaissance en apprendre plus sur lui..
Mais comment faire ? Tout ce qu'il savais sur lui c'était qu'il était dangereux.
Comment le savait-il ? Tout le monde le sait, quand le mal prends le dessus dans votre esprit, vous n'êtes plus vous-même, vous êtes votre second.
Pour le rencontrer, il faisait des choses horribles.
Il était désagréable, violent et faisait tout pour être terrifiant.
Il ne souriait jamais, se plaignait à longueur de journée.
Quand il rentrait chez lui le soir après le boulot, il changeait totalement, pour devenir cet homme terrifiant.
Sur un fond de musique de cirque, il se maquillait.
En clown, mais pas n'importe quel clown qui amuse les enfants en faisant des grimaces ; non. C'était un clown de rue, en pleine nuit sous un lampadaire, il faisait son show. Galipette et tours de magie ; la totale.
Et si par chance il avait un publique, alors il en invitait « sur scène ».
À la fin de la soirée, après avoir choisis minutieusement sa victime. Il la suivait jusqu'à chez elle, lui faisant croire qu'ils habitaient dans la même rue ou encore le même immeuble.
Puis une fois devant leurs portes, il les poussait à l'intérieur.
Fermant soigneusement la porte à clef derrière-lui. Il marchait doucement vers ses victimes, les faisant reculer jusqu'au point de non-retour.
C'est souvent à ce moment précis, quand ses proies criaient à l'aide, qu'il sentait son second monter en lui tel une ombre lorsqu'on passe sous un lampadaire. Il se mettait souvent à sourire à se moment « alors c'est ça qui te plaît ? » se disait-il.
Puis comme toujours empoignait le premier couteau qui croisait son regard afin de poignarder sa proie. À plusieurs reprises, le son que produisait ce geste lui procurait une certaine excitation mêlée à un long frisson de satisfaction.
Quand il commençait à se lasser il tranchait finalement leurs gorges. Les jets qu'envoyait cet endroit le recouvrait de sang écarlate, cela accompagné d'une mélodie incomparable.
Une fois le pouls de ses butins stoppé, il les amenait dans leurs chambre avant de soulager son habituelle érection.
Leurs corps encore chauds rendaient l'expérience encore plus excitante, tellement que parfois, il y retournait à plusieurs reprises, le second aillant pris le dessus sur ça conscience.
Après multiples boucherie, il fût arrêté et condamné à mort.
Ses derniers mots ? « Dites-moi : après que ma tête aura été coupée, est-ce que je pourrais encore entendre, ne serait-ce qu'un instant, le son de mon propre sang en train de gicler du moignon de mon cou ? Ce serait un plaisir ultime pour mettre fin à tout les autres plaisirs. »
(Oui l'histoire se passe en 1930)

Titre: Les Cauchemars Du Subconscient.

Un cauchemars, ma phobie de l’abysse et ma phobie de la solitude.

Pourquoi ce macabre mélange m’effraye autant? Pourquoi je redoute tellement sa présence? Ai-je peur de lui à ce point?
Tant de question sur son existence, sur l’existence du cauchemar qui me bouleversa à jamais, le cauchemars me prouvant que le cerveau humain est doté d’une imagination horrifiante et invraisemblable. J’aime appeler ce genre de cauchemars, les cauchemars du subconscient, ils font ressortir la chose en nous, la chose que tout notre être s’efforce de garder en cage, la chose qui, une fois libérée, nous fait dépasser le stade du conscient.
Ce cauchemars peut arriver a tout moment, ce qui le rend encore plus effrayant, je pense également que c’est ce cauchemars qui fait débuter toute sorte de maladie psychologique tel que la paranoïa ou la schizophrénie.
Je ne veux pas y croire. Pas maintenant. Pas dans cette vie là.

Malheureusement c’est trop tard les cauchemars du subconscient ont commencés, je n’en ai eu qu’un, et je ne savais pas avant lui que les cauchemars pouvaient être aussi terrifiant.

Dans ce cauchemars je me trouvais dans le noir, le noir complet je ne voyais rien, je me sentais flotter, étrangement cette sensation me plaisait, le calme il me mettait à l’aise. Jusqu’au moment où j’ai réalisé que j’étais seul, totalement seul. C’est alors que j’ai commencé à tomber, tomber dans le vide, le néant; tomber sans trouver de sol, sans atterrissage, sans douleur, je tombais juste sans m’arrêter dans la solitude du vide absolue. Et j’ai commencé à crier, crier de toutes mes forces, m’arrachant les cordes vocales. Et tout à coup je me réveilla avec cette sensation quand on viens de se réveiller après avoir rêvé d’une chute... Mais quelque chose n’allais pas, mes yeux, ils étaient fermés, comme cousus! Je me sentais vivre, capable de maîtriser mes mouvement, mais seul, si seul. J’ai forcé, forcé de toutes mes forces sur les liens fermants mes yeux, et j’ai réussi, j’ai pu voir ou je me situais... J’ai pu apercevoir pendant 1 seconde ma chambre, ma chambre que je connaissais si bien. Puis je ne vu plus rien, et je me remis a tomber, dans le vide, et à crier dans ma solitude éternelle. Cette chute ma parue si longue et triste. Puis j’entendis une voix, une voix qui m’as terrifiée, car cette voix, je la connaissais bien, très bien, cette voix; c’était la mienne. Et “ma” voix m’a dit “laisse nous Théo, libère toi”. Cette phrase m’a terrifié. Puis je me réveilla; dans ma chambre, ma chambre que je connaissais si bien.

Depuis je refuse d’y penser, penser à cette phrase, à ce cauchemar. Cependant je veux des réponses, que quelque chose m’aide à comprendre, je suis perdu. Je refuse de croire qu’il y en aura un autre, encore plus effrayant. Je ne veux pas y croire. Pas maintenant. Pas dans cette vie là.

Surveillez vos cauchemars... Repoussez les.

Titre: Inferno

23/04/1995

J'écris aujourd'hui ces quelques lignes pour vous faire part de mes sentiments. Pour être honnête, je ne sais plus vraiment quoi penser. Suis-je atteint d'une quelconque folie ? Je ne saurais le dire. C'est à vous d'en décider.
Une chose -il m'est tout bonnement impossible de mettre un nom sur ce phénomène- d'une origine inconnue me hante au plus profond de moi-même, et ceci tous les jours depuis plus de vingt ans. Libre à vous de me juger, de m'insulter ou de me détester, votre avis m'importe peu.
A l'heure où j'écris, la chose qui me détruit ne cesse de croître. J'ai beau lutter de toutes mes forces, je suis bien incapable d'en venir à bout. J'ai tout essayé : traitements, lotions, hypnose... Rien n'y fait. C'est comme si cette chose avait décidé de rester en vie. Je n'ai absolument aucune idée de l'origine, ni de la nature même de ce phénomène. Ce que je sais, en revanche, c'est que, à la manière des parasites, Inferno -si je peux me permettre de l'appeler ainsi- survit aux dépends d'un organisme "hôte". Il peux s'adapter à différents climats, supporter tout type de vie. Mais surtout, il peut se reproduire à l'infini [...].

Voici l'un des nombreux extraits du journal intime de Clark M., directeur des entreprises du même nom. Sa mort fut un bien étrange mystère. En effet, on le retrouva noyé dans le lac voisin, à demi-décomposé, des touffes de poils noirs de part et d'autre de son corps. Aucune empreinte ne fut identifiée mais il s'avéra que les poils provenaient de la fourrure d'un chimpanzé. Comment cela avait-il pu se produire ? On ne le saura sans doute jamais.
Afin de nous éclairer sur cette affaire, la Police a jugée bon de recueillir plusieurs écrits du défunt, comme cette lettre, la dernière qu'il adressa à sa fille.

06/05/1995

Ma chère Louise,

Si tu savais à quel point tu me manque. J'espère que tout se passe pour le mieux avec tes études. Je pense fort à toi [...].
Mais il y a quelque chose que je dois à tout prix te confier. En effet, voici maintenant bien longtemps que cette chose me tracasse. Peut-être même qu'elle finira par me tuer [...]. Inferno est apparu [...] alors que j'étais jeune et vulnérable. Je suis bien vieux désormais. Je te lègue tous mes biens, à toi, ma fille adorée. Prends bien soin de ta mère, surtout, et dis-lui que je l'aime encore.
Je n'oublierai jamais les moments heureux que nous avons vécu ensemble. Mon testament se trouve dans le tiroir gauche du... Comment dit-on déjà ? ...Le secrétaire ? J'en arrive à perdre mes mots, moi qui autrefois fut poète... Ah, ma pauvre Louise, comme j'aurais aimé être auprès de toi ! [...]  

D'après plusieurs témoignages, Mr Clark M. serait devenu de plus en plus distant avec les personnes de son entourage. Il ne sortait plus que la nuit, parait-il, lorsque le brouillard était dense. Le jour, il se terrait chez lui, à l'abris des regards indiscrets. Il était devenu complètement paranoïaque. Il n'ouvrait jamais à personne, ne répondait pas au téléphone... Il était devenu une vraie bête sauvage.
La nuit de sa mort, le pauvre homme s'était égaré aux environs de 1h30, dans le zoo municipal. Si l'on en croit les dire, il s’apprêtait à pénétrer dans l'enclos des singes, où il affirmait "se sentir comme chez lui".

Les circonstances de son décès demeurent à ce jour un mystère, mais il semblerait qu' "Inferno" n'y soit pas étranger...
D'ailleurs, avez-vous remarqué le changement radical de comportement de cet homme, là-bas ?
Vous savez, celui que vous croisez chaque matin, au détour d'une ruelle...