Résultats Concours 6ans !

17/07/14: Je suis arrivé dans une ville mystérieuse appelée Doubt Town il y a de cela quelques semaines suite à une demande d'enquête pour crimes répétés, sous la requête d'un organisme internationale. J'ai eu l'occasion d'assister à une de leurs coutumes bizarre. En effet, du jour au lendemain, une sorte de Godzilla géant s'est mis à ravager toute la ville sans que cela n'inquiète qui que ce soit. Ca avait même l'air de les amuser. Ils appelleraient ça un "Rabbit Doubt TV Show" et le but de ce fameux show serait de mettre en jeu la vie d'un groupe de personnes dans lequel se cache un "loup" qui a pour but de tuer les autres. Ce type d'activité serait assez régulière ici.
Bien évidemment, je pensais que le mot "tuer" avait été utilisé à la légère jusqu'à ce que je vois des brancards avec des cadavres dans des états atroces passer devant moi et les images du "show" passer à la télévision et même dans des articles de la gazette locale. Je peux désormais confirmer les accusations portées et mettre fin mon enquêtes j'ai toutes les preuves nécessaires.

Quelque chose n'est pas normal dans cette ville. Je pensais avoir enfin bouclé mon affaire quand j'ai croisé un groupe de personnes rigolant sur le show qui s'est terminé il y a à peine trois jours. Parmi eux, j'ai pu reconnaitre 5 ou 6 des morts de ce show, qui affirmaient eux même y avoir participé. Comment des morts pourraient ressusciter? Je dois reprendre mon enquête immédiatement.

19/07/14: Après avoir questionné plusieurs habitants à l'aide de moyens malheureusement peu moraux, j'ai réussi à soutirer des informations d'un pleurnichard ayant participé au TV Show qui m'a indiqué s'être réveillé à l'hôpital. Je n'ai pas pu en apprendre plus avant qu'il ne se vide de son sang, mais cela devrait suffire pour m'aider à avancer dans mon enquête. Un sacrifice nécessaire au nom de la justice.

25/07/14: J'ai réussi à infiltrer l'hôpital de la ville. Après avoir déambulé plusieurs jours sans grande découverte, j'ai fini par trouver une étrange aile souterraine étrangement bien cachée.

Je suis arrivé devant une salle dans laquelle loge une immense machine sous laquelle repose un cadavre vidé de ses organes. Je m'en vais me cacher dans un casier afin de voir ce qu'il va arriver.

Des médecins viennent d'arriver au bout d'environ une heure. L'un d'entre eux s'apprête à activer la machine. Une lumière est projetée sur le corps. Ce qui arrive est impossible! Je peux voir un cœur se former à partir de rien! Et le cadavre se met à lancer des cris de douleur insupportables. Les médecins ont l'air de s'en délecter, je peux en voir un sourire. D'autres organes se forment.

Cela fait un moment que j'admire ce spectacle et il vient de se terminer. Le corps est vivant et en bon état, comme si il ne lui était jamais rien arrivé. Il faut que cette machine soit partagée au monde entier elle pourrait faire des miracles.

L'écriture est devenue quasiment illisible, comme écrite rapidement.

mon telephone vient de sonner. comment ai je pu etre aussi bete.  ils aproche avec des outil. je sui fini. avec de la chanc ce carnet finira dan de bone mains et qqun poura me suc

Seul du sang est visible sur le reste de la page. Yû referma le carnet, et le rangea au milieu des cinquantaines d'autres. Encore un qui avait voulu découvrir les secrets de Doubt Town. Mais la technologie de Doubt Town devait rester éternellement à Doubt Town, hors de question de partager avec ces êtres à l'esprit aussi fermé.
Le charismatique leader de la ville regarda sa montre. Il est déjà l'heure? Une cinquantaine de hurlements déchirants se firent entendre à l'unisson, formant une douce mélodie aux oreilles de Yû, une chorale privée on ne peu plus harmonieuse venait de se trouver un nouveau membre.

De la fumée brunâtre s’échappait des lèvres de mon interlocuteur qui, le cigare collé aux lèvres, laissait une exhalaison de tabac et d’alcool émanait de tout son être. Son regard stoïque trahissait un passé lourd et un manque certain d’humanité, je ne pensais pas pouvoir réussir à le convaincre de me laisser m’échapper. Mais je me devais d’au moins essayer.

-Ma mère est morte, laissant un passé sombre derrière elle. Ce qui ne m’a pas empêché de lui pardonner et de revenir pour son enterrement quand j’ai su pour elle… Mais  j’ai néanmoins légalement le droit de refuser son héritage, y compris ses dettes.
-Légalement le droit ?

Le truand laissa s’échapper un rire guttural. Son visage avait des airs de lame de couteau dont l’hilarité ne venait que faire ressortir le tranchant, ses traits se déformaient encore plus sous l’effet du rire et dépassaient la limite du menaçant.

-Tu crois vraiment que je me soucie de ce qui est dicté par la loi ? Ta mère a laissé une sale ardoise derrière elle et toi tout plein de naïveté, tu te pointes dans ma ville en croyant que tu pourras te tirer après son enterrement ?! Mais c’est que t’es un drôle, toi !  Pourtant tu vois bien où t’as fourré les pieds.

Son regard s’illumina de folie, faisant ainsi ressortir ses yeux injectés de sang.

-Tu sais, les gens du coin sont soit des criminels soit des victimes. Et moi je suis une de ces ombres agglutinées au coin des rues, attendant le jour où tu ferras un faux pas pour t’agglutiner à tout jamais dans les ténèbres. Ainsi soit-il, je suis le monstre et toi pauvre chose tremblante, tu es face à mes crocs.  

Il n’y a pas grand-chose à dire à ces choses-là. Du moins pas quand le type qui vous parle a l’air complètement taré et vous dévisage en souriant, comme s’il allait véritablement vous bouffer tout cru.

-Je… Je comprends, je payerai.

Nouvel éclat de rire, cette fois incontrôlable. Le truand était secoué par de violents soubresauts, comme si c’était là la chose la plus drôle qu’il n’ait jamais entendu.

-Payer ?! Mais il n’est pas question d’argent ici, mon petit. L’ardoise de ta mère ne se “paie” pas à proprement parler.

Je reculais, horrifié par ce qu’on pourrait exiger de moi.

-Ne t’imagine pas trop de choses, mon garçon. Ici la dette s’effectue par le sang, ou plutôt par les vies.

Il me sourit et sortit une petite boîte noire, avant d’en ôter précautionneusement le couvercle, dévoilant ainsi un long couteau acéré façon boucher de luxe. Les ornements donnaient un côté classe qui rajoutait un charme terrifiant à l’arme (ce qui en soi, faisait très style jack l’éventreur façon aristocrate).

-Dis-moi, mon garçon, est-ce que tu sais comment les loups deviennent des loups ? C’est très simple, un jour un lapin se retrouve malencontreusement prit dans un piège. Ce lapin n’a alors qu’une seule option : continuer à être un lapin et mourir piégé, ou alors se mordre la patte jusqu’au sang pour se délivrer du piège. Au début, s’il s’est mordu, c’est parce que le lapin n’avait pas le choix. Mais étrangement, il s’est rendu compte d’une chose avec le temps : le sang avait bon goût, il était même  délicieux. Et c’est ainsi que les lapins comprennent qu’ils ne sont rien d’autre que des loups destinés à faire couler le sang... Alors maintenant que tu es pris au piège, dis-moi mon lapin, est-ce que tu es toi aussi prêt à te rogner la patte pour pouvoir survivre ?

La pointe de sa plume craqua sur le papier, maculant celle-ci de nombreuses particules d’encre. L’auteur recula, essuyant son front parsemé de sueurs d’un revers de sa manche. Il avait beau essayer, ça ne donnait plus rien. C’en était fini de sa légendaire inspiration qui l’avait fait connaitre en tant que maitre des mots à Doubt Town. Depuis quelques mois, seul un néant romanesque avait pris place dans l’esprit de l’écrivain, l’angoissant profondément. Son poing se contracta instinctivement, et il se leva, balançant d’un ample mouvement de bras tout le contenu de son bureau avant de se diriger vers la fenêtre crasseuse de l’hôtel dans lequel il habitait à présent. Ne faisant plus parvenir le moindre texte, ses revenus s’étaient effrités, l’obligeant même à aller vendre de vieux poèmes sur le bord de la route, aux côtés des employés du sexe.

Il caressa lentement le verre froid du bout des doigts avant d’y déposer son front afin de se rafraichir. Une solution pour retrouver l’inspiration, c’était juste ce qui lui manquait. La drogue n’avait donné aucun résultat, lui détruisant le cerveau plus qu’autre chose. Il fallait trouver le frisson, le petit truc. Même en s’inspirant des faits de société dont les bassinaient les médias, il ne parvenait plus à créer une histoire. Récemment, une mystérieuse affaire avait fait écho dans la ville, il s’agissait de la mystérieuse disparition d’une vingtaine de personnes qui semblaient s’être évaporées dans la nature. Seule une carte avait été retrouvée sur les lieux du crime. Cela aurait pu lui inspirer une palpitante enquête policière, mais il n’en était rien. Il travaillait simplement sur une courte nouvelle d’un homme sur le point d’être pendu devant la population.

La bouche entrouverte, il créa un nuage de buée avant de dessiner une étrange forme de son index. Un homme, grossièrement griffonné comme le ferait un enfant de cinq ans, la corde au cou. Mais c’est en voyant le reflet de son œil dans le cercle formant la tête qu’une idée lui vint à l’esprit. Il se demanda soudainement ce que pouvait bien ressentir son personnage, alors qu’il était sur le point de perdre la vie, une multitude de regards inquisiteurs le dévisageant sans relâche. Il se longea le cou du bout des ongles avant de se l'attraper d’une main hésitante, fixant toujours son image. Il ne savait pas si l’idée qu’il avait en tête était sans danger, mais il était prêt à tout pour sortir de cette situation qui devenait insupportable.

Il se dirigea dans un coin de la pièce, ramassant son pantalon qui trainait en boule au côté d’une étrange moisissure. Depuis qu’il avait plongé dans cette apathie, il ne s’habillait plus quand il était seul, se sentant plus à l’aise dans le plus simple appareil. Il pensait que les nombreux courants d’air glissant sur sa peau nue aurait tôt fait de le requinquer, mais cela s’était conclu une nouvelle fois par un échec cuisant.

Se rendant de l’autre côté de la chambre pour récupérer sa chemise, il évita les nombreuses bouteilles d’alcool qui jonchaient le sol, formant une étrange arabesque sur le parquet de bois. Il passa devant le miroir craquelé, et la vision qu’il eut de lui lui provoqua un frisson de dégout. Si charmant et voluptueux par le passé, il était maintenant malingre, les côtes apparentes, la peau déteinte d’une couleur jaune. Ne supportant pas cette représentation de ce qu’il était devenu, il se détourna de la glace avant de sortir sans un regard derrière lui.
Le vent soufflait violemment, l’obligeant à fermer les yeux quelques instants. Immobile, il entendit un coup de feu, et plissa les paupières pour voir d’où cela pouvait provenir. Il s’en désintéressa finalement bien vite, ce genre de choses étant courante dans la ville qu’était Doubt Town. Quand la bourrasque fut calmée, il enjamba un vieux sans abri borgne qui cuvait devant la porte de l’hôtel afin de se diriger vers un lieu où il pourrait trouver ce dont il avait besoin. Il évita de peu une jeune fille, habillée d’un tissu déchiré, qui courrait emplie d’une terreur inéluctable, comme si le Diable était à ses trousses. Mais cela n’était pas à exclure, cette ville était la plus représentative de la définition de l’enfer.

Déménager pour cette cité était le pire choix qu’il eût jamais pris de toute sa vie. S’il avait pu connaitre son futur, il n’aurait nullement mis les pieds dans cet abysse de souffrance. Lorsqu’il avait découvert le lieu qu’il avait sélectionné pour sa carrière, les regrets avaient pris le dessus, et la tentation de partir immédiatement l’avait assailli. Mais à sa plus grande déconvenue, une interdiction de quitter le territoire était en place. L’entreprise qui régissait Doubt Town, la « Rabbit Doubt S.A. », bloquait absolument toutes les issues. Ils étaient prisonniers comme des rats.

La silhouette du bric-à-brac auquel il se fournissait toujours se dessinait au bas de la rue, et il descendit le trottoir en évitant les gouffres qui s’étaient formés au gré des années. Un homme à l’air patibulaire qui marmonnait dans son long bouc le bouscula sans lui présenter la moindre excuse, le faisant presque chuter dans un nid de poule. L’écrivain se retourna, et reconnut le mari de la gérante de la boutique vers laquelle il se dirigeait.

Une odeur de renfermé accommodable lui emplit soudainement les narines dès son entrée dans la petite échoppe alors qu’il s’approchait de la patronne qui fumait nonchalamment, la tête posée sur le comptoir. En entendant des pas, elle se releva doucement, et observait le nouveau venu, caché derrière le rideau que formaient ses boucles blondes délavées. Elle esquissa un sourire, dévoilant ses dents du bonheur, et écrasa son mégot dans le cendrier à proximité.

« Tiens donc, ne serait-ce pas notre ami l’écrivain en perte d’imagination ? lâcha mesquinement la blonde en passant sa main dans sa tignasse. J’espère que tu as de l’argent, la maison ne fait pas crédit.
-J’ai des économies, c’est bon. »

Son regard parcourut les étagères qui se trouvaient dans le dos de la commerçante. Il repéra bien rapidement une corde qui semblait assez solide, ainsi qu’un tabouret en bon état. Ses iris se tournèrent vers un étrange masque de lapin qui paraissait très lourd à vue d’œil. Jamais il n’avait vu une pièce de ce genre, peut-être venait-il d’un théâtre, ou d’une émission de télévision décalée. Un magasine attira également son attention, il s’agissait du premier numéro débuté il y’avait déjà six ans, publié par la plus grande maison d’édition de la ville. C’était le quotidien principal de Doubt Town dans lequel était inscrit tout ce qu’il fallait savoir.

« Des nouvelles intéressantes ? demanda l’auteur en sortant un billet chiffonné de sa poche de pantalon avant de lui faire part de sa commande.
-L’un des patrons, Alex McDoubt, a tué la vieille pouliche qu’il s’était coltiné pour l’argent. D’ailleurs tu n’as pas assez pour ce que tu veux. »

Hésitant, il se rabattit sur la corde, et sur une petite bouteille d’alcool qu’il récupéra en échange de sa coupure monétaire. Ça ne serait pas bien difficile de trouver un support sur lequel monter et s’appuyer, la ville était un vrai dépotoir qui tombait en ruine. La porte claqua dans son dos, et l’homme précédemment croisé déposa son fusil et se moucha sans gêne dans la paume de sa main.

« Naomi, j’ai la dalle, bouge ton cul.
-Ta gueule, Léopold. Et reviens quand tu veux l’écrivain. »

La politesse n’était pas leur fort, mais l’auteur savait qu’il pouvait tout de même compter sur eux, dans une certaine mesure. Il sortit finalement du bric-à-brac et partit voir sur le côté du bâtiment, espérant tomber sur la caisse d’une marchandise que la commerçante aurait pu jeter dehors, n’en voyant l’utilité. Farfouillant dans la benne à ordures, il venait d’extraire un caisson en bois dans lequel s’entreposaient habituellement les fruits et les légumes dans les marchés. Ça ne payait pas de mine, mais c’était tout ce qu’il pouvait s’offrir actuellement, ayant utilisé tout son argent.

Son attirail sous le bras, il partit vers le parc central de la ville, qui se trouvait à quelques rues de là. Toutes les personnes qu’il croisait lui inspiraient la pauvreté, la dégénérescence, la criminalité, l’inhumanité. Il glissa sur une mare de sang et bascula en avant, faisant éclater sa bouteille d’alcool au sol, un bout de verre se plantant dans sa main. Agenouillé, il colla sa bouche sur le goudron, et essaya tant bien que mal de boire, s’écorchant à plusieurs reprises les lèvres. Il multipliait les positions afin de ne laisser aucune goutte qui aurait tôt fait de s’évaporer, amplifiant sa panique d’être en manque. Sa paupière gauche sembla être prise de spasmes alors qu’il se relevait et ramassa son matériel avant de continuer sa route, luttant pour ne pas retourner en arrière. Doubt Town l’avait détruit, le réduisant à des situations plus absurdes les unes que les autres.

Les cris des enfants lui indiquaient qu’il était sur le point de faire son entrée dans le parc. C’était la seule source naturelle de cette mégalopole polluée, mais les arbres étaient défraichis, à la moisissure abondante, sur le point de s’effondrer sur les garnements qui s’amusaient à jeter des pierres sur un pauvre chat roux éclopé. Il s’avança vers un cyprès absolument magnifique, et il ne put s’empêcher de rire en connaissant la signification de ce végétal des enfers. Faire sa simulation de pendaison sur ce dernier le tentait, mais il n’avait aucune prise correcte pour y nouer sa corde. Il dut donc se rabattre sur un chêne, le tronc tailladé de toute part, constatant l’ironie de la situation. L’arbre du désespoir était en parfait état, alors que celui de l’espoir mourrait. La représentation de l’état d’esprit de Doubt Town dans toute sa splendeur.

Sa corde ondulait à présent, tel le balancier d’une pendule. L’écrivain eut un bref instant d’hésitation, mais grimpa finalement sur sa caisse tremblante avant de passer le nœud coulant autour de son cou. Une dizaine de centimètres avaient été gagnés, mais il avait l’impression de voir le monde d’un angle différent. Ses pensées étaient toutes absorbées par le fait de se représenter dans la peau de son personnage de roman, face à un peuple qui scandait des psalmodies, désirant le voir mort pour qu’enfin règne la justice.

Mais à Doubt Town, la décadence était rude, si bien qu'il n'y avait qu'un pas entre la joie et l'effroi. Et c’est ce qui arriva lorsque la caisse se brisa en morceaux, étranglant l’auteur qui se tortilla violemment dans le vide. La strangulation lui compressait le cou, ses ongles griffaient la corde, essayant de la faire céder, tandis que des râles sortaient de sa bouche. Les passants l’observaient, certains avaient un sourcil levé, d’autres semblaient hésiter à intervenir, mais tous se détournèrent de lui. Lentement, son corps se raidit, ses bras tombant le long de son buste, un filet de bave glissant de ses lèvres.

Une petite fille aux pupilles rouges poussa doucement le corps afin de le faire légèrement chanceler, secoué par les courants d’airs froids qui tournoyaient autour d’eux. Elle approcha son visage de l’oreille de son lapin en peluche avant de passer lentement le doigt sur l'un des yeux de plastique vitreux.

« On a eu sa peau, n’est-ce pas mon Tito ? ricana-t-elle en esquissant un énigmatique sourire tout en caressant le sommet du crâne de sa bouloche. Il aura été pathétique jusqu’au bout celui-là. Passons au suivant à présent. »

Elle se retourna, et garda les yeux grands ouverts, donnant l’impression qu’elle regardait un espace vide, ou invisible à l’œil nu. Mais il y’avait bien quelqu’un. La demoiselle ne le quittait pas du regard. Ses cheveux noirs de jais dansaient, mais son corps était immobile. Ses commissures s’écartèrent, dévoilant le rictus d’un prédateur sur le point de se jeter sur sa proie. Maintenant elle ressemblait à…un loup.

« Si tu te crois à l’abri derrière ton écran, tu fais une très grave erreur. Ton sort est définitivement scellé. Tu ne le sais pas, mais tu viens d’entrer dans l’univers de Doubt Town. Ta vie est à présent en danger. La confiance et l’amitié que tu portais aux autres n’est plus qu’illusion. N’oublie jamais que le Loup gagne toujours. Surtout celui qui est derrière toi. »

"Nul ne saura que cet oiseau au plumage étincelant ne pût prendre son envol, car d'un rouge vif, la neige innocente fut éclaboussée.
   Nul ne saura que mon premier et seul amour, qui m'a brisé le cœur, eût le sien de même, pour qu'un morceau reste à jamais près de moi, dans ce médaillon terne que je porte à mon cou.
   Nul ne saura que l'amour de cette mère protectrice et aimante, devenant trop étouffant, m'empêchant de manifester mes désirs, dût être repoussé du haut d'un toit.
   Nul ne saura que ce père un peu trop malin, regrettant amèrement ma naissance, fût aimé jusqu'à son dernier souffle, même oublié de tous, dans cette cave humide et froide.

   Car dans cette ville infernale, je me satisfais de ma vie solitaire,
Car je suis fier des ces actions incomprises des autres,
Car l'amour pour chacune de mes victimes fut plus forte que la haine,

   Car dans cette ville où les secrets et les mensonges règnent, où les vices sont maîtres,
Nul ne saura jamais que j'en suis le roi !"

"J'étais nouveau dans cette ville, « Doubt Town »... Pas très rassurant comme nom quand même. Mais bon ! C'est ça d'être curieux ! Et puis je suis sûr que j'arriverai à me faire deux, trois amis si j'essaie d'être plus sociable ^^ C'est quand même étrange le concept de cette ville... Pour pouvoir emménager ici, il faut envoyer une présentation de vous à la mairie puis elle décide si oui ou non vous pourrez loger dans cette dernière.
Aujourd'hui, je suis donc partis la déposer ! Présentation en main, j'arrive enfin devant la mairie. Elle est grande et terne. Elle dégage une aura mystérieuse, comme ci à l'intérieur ce trouvait tout sauf, un maire et ses fonctionnaires..
J'entre, un peu hésitant. Après avoir poussé cette grande et lourde porte, je découvre un hall plutôt accueillant, la lumière était tamisée et reposée mes yeux secs.
Puis après quelques minutes d'attente, une jeune femme me fît entrer dans son bureau. « Alors dites-moi jeune homme, qu'est-ce qu'il vous amène ici ? » me demande t-elle, « Ma curiosité. » répondis-je alors, « intéressant.. ».
Je lui dit alors « Je suis ici pour déposer ma présentation, j'aimerais habiter ici. », après lui avoir tendus ma présentation, elle l'as pris et la lus attentivement.
Après une minute qui me parut durer une heure, elle me dit « bienvenue en ville, Poireaux Ninja. » elle aborda un grand sourire qui se voulait rassurant avant de ma conduire à la sortis. C'était pas si terrible finalement !
Alors me voilà, largué dans ma nouvelle ville ! Pourquoi ne pas visiter les alentours tiens, après tout je dois commencer à me repérer dans cette grande ville ! Et c'est peut-être le moment de faire des rencontres. Quelques sous en poche, je décide d'entrer dans ce qui me parait être un salon de thé ou un bar. Nommé « Bloody ChatBox ». Ce nom me plaît bien !
J'entre, je découvre alors 2/3 personnes assissent autour d'une table, affalés sur un canapé qui m'as l'air usé, si je devais le dater je lui donnerai 20 ans..
Bref, revenons à ce « Bloody ChatBox ». Une fois entré, un bruit automatique signal ma présence et tout le monde ce tourne vers moi, ils me scrutent, mon apparence, mes réactions.. Mais je tente de garder mon calme, et sort un « salut.. ». Ils me salut alors tous et me demande si je suis nouveau en ville, je leurs réponds alors que oui, je suis nouveau.
Ils me souhaitent alors tous la bienvenue et m'invitent à m’asseoir avec eux, ce que j'accepte immédiatement (j'ai bien dit que je devais être plus sociable..). Et puis ils n'ont pas l'air méchant, je dirai même qu'ils ont l'air sympathique. Je m'assoie alors, tout de même un peu gêné..
Puis au fil des minutes, la pression descend, on plaisante, parle de tout et de rien et les personnes vont et viennent..
Je suis plutôt sociable comme type finalement~ ça fait maintenant 3 heures que je traîne ici.. Je devrai peut-être partir.. Je reviendrai demain !
Plus les jours passait, plus j'en apprenais plus sur eux, leurs vie, et façon de penser. Parfois étranges, de mon point de vue en tout cas. J'étais devenus accro à ces personnes si attachantes.
Puis les secondes, minutes, heures, jours, semaines, mois et enfin l'année passèrent~
Je connaissais presque toutes les personnes qui habitaient cette ville, ce salon était vraiment populaire pour ce qu'il contenait..
Un canapé basique, une table basse et quelques boissons et vivres.. Je me demande moi-même ce que je lui trouves de si spécial..
Je vais bientôt fêter mes 1 an dans cette ville.. qu'est-ce que je pourrais bien faire pour fêter ça ? Ah ! Je sais ! Et si je faisais comme au premier jour ? Si je me représentais à la mairie avec une nouvelle présentation ? Ouais ! Je vais faire ça !
Me voilà fin prêt, nous sommes le 13 Juillet 2015. C'est donc, présentation à la main que je me rends à la mairie. Un grand sourire collé au visage.
Tout ce passe comme la première fois, à part le fait que maintenant je connais cette femme qui décide si je peux ou non habiter ici, je pourrai même la qualifier « d'amie ».
On se met alors à discuter comme de vieux amis puis je me rends compte qu'il faudrait peut-être la laisser faire son travail.. Je sort alors et rentre au « Bloody ChatBox » pour fêter mes 1 an et jouer au loup-garous.
Je me demande pendant combien de temps encore je vais passer mes journées ici, mais en tout cas tout ce que je sais, c'est que j'adore ça. Bon c'est pas tout mais je dois débattre aux côtés de naakiro ! Salut~~"

Dans une ruelle sombre se baladait un jeune garçon. Il venait d’arriver dans la belle ville de Doubt Town avec pour seule compagnie un sac à dos rouge abîmé et des puces dans ses cheveux bleus azurés. Il portait une salopette en jeans et un t-shirt jaune qui s’harmonisaient parfaitement avec son visage d’ange. Il faisait déjà nuit et seul quelques lampadaires éclairaient encore la chaussée, les autres ayant littéralement été explosés. Après avoir marché quelques instants la peur au ventre, sursautant à chaque bruit de chat renversant une poubelle, il arriva devant ce qui semblait être un hôtel. Le grand panneau d’affichage était complètement fichu, il manquait le « o » qui traînait à côté de l’escalier menant à la porte d’entrée, tandis que le « e » était éteint, tout comme le « l » qui semblait, en plus, avoir une forte envie d’aller ailleurs. Il prit son courage à deux mains et entra dans ce lieu peu rassurant, la fatigue l’ayant emporté sur la frayeur. L’intérieur de cet endroit, aux primes abords sinistres, était chaleureux, baignant dans la lumière émise par la cheminée du salon. Il n’y avait personne au comptoir, rien de surprenant vu l’heure tardive. Soudain un homme se leva du fauteuil situé en face de la cheminée de pierre et se dirigea vers le gamin. Sa figure n’était pas distincte avec le contre éclairage du feu et seule sa silhouette fine, élégante, et sensuelle se dessinait devant les flammes dansantes. Il s’arrêta, un sourire charmeur visible sur son visage.

« - Bienvenue à Doubt Town jeune brebis égarée. Je me présente, Yû, maître de cette ville et de ses habitants, à votre service. Vous pouvez loger dans cette hôtel aussi longtemps que vous le désiré, à condition de me donner votre nom, sans doute aussi raffiné que les traits de votre visage.

- Bon… bonjour. Je suis Codo, merci de m’accueillir et veillez m’excuser pour le dérangement ! dit-il la voix tremblante. Je suis navré mais je n’ai pas d’argent, je me suis enfui de chez moi et…»

Yû s’approcha de jeune garçon et lui passa la main droite sur le visage avant de s’exprimer.

« - Quel charmant enfant ! Ne t’inquiète pas petit ! Fais comme chez toi, je suis là pour t’aider, ais confiance, crois en moi. Cela ne te dérange pas si je te tutoie ?

- Nan monsieur ! Et merci !

- Mais nan voyons ! Ne me remercie pas encore, tu viens d’arriver ! Attend ce que te réserve cette ville. »

Il conduisit Codo jusqu’à la chambre 4 qu’il ouvrit devant lui. Il l’invita à entrer et lui donna le double des clefs. Codo, épuisé, s’allongea sur le lit et s’endormis tandis que Yû fermait la porte en chuchotant « Je veille sur toi ».

      La lumière se reflétait dans ses cheveux d’azur lorsqu’il se réveilla. Il ouvrit les yeux et vis face à lui un jeune garçon aux cheveux gris, couvert de poussière, une jeune fille à une mèche rose, un gamin portant des restes d’une chemise bleue, qui le fixaient et d’autres enfants recroquevillés dans leur coin. Il essaya de se lever mais des menottes à ses poignets le blessèrent. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il était dans une pièce vieille et sombre n’étant éclairée que par quelques rayons de soleil passant par des fissures au plafond, entouré d’enfants attachés tout comme lui. Il allait interroger ses compagnons de cellules quand un bruit se fit entendre. Et lorsque se mirent à résonner des bruits de pas, toutes les jeunes victimes se regroupèrent aussi profondément que possible dans la pièce, à l’exception de Codo perturbé par ce qu’il voyait.

« - Bonjour mon petit Codo ! Bien dormis ? J’espère que ces chaînes ne t’ont pas faites mal ! Je vois que tu as l’air gêné et j’aimerai te les enlever mais si je faisais ça, je ne serai pas capable de bien te protéger ! »

Yû se dressait là, devant lui, ses yeux brillaient dans le noir tout comme ses dents blanches qui laissaient apparaître un sourire carnassier. Il s’approcha du jeune garçon assis au sol et le saisit pas le menton pour le relever.

« - Je suis là pour toi, je fais ça pour ton bien ! »

Il se redressa, et jetant Codo par terre, il se tourna vers les autres enfants.

« - Je fais ça pour votre bien ! Votre bien à tous ! Le monde extérieur est plein de dangers, de haine, et de cruauté ! Et vous le savez mieux que quiconque ! C’est pour cela que vous êtes venue ici, dans cette ville ! Pour fuir le monde. »

Il avança de quelques pas et repris la parole.

« - Mais bien sûr, veiller sur vous est une tâche difficile ! Et tout labeur mérite récompense. Par conséquent, vous comprenez bien que je mérite une récompense de votre part. »

Il se tourna brusquement vers Codo et avança d’un pas décidé, la tête penché vers la droite, il saisit la bretelle gauche de sa salopette et dit en le tirant, un grand sourire aux lèvres « C’est à ton tour de me rémunérer ! ».

Le jeune garçon fut conduit dans la chambre 13 de l’hôtel où il était arrivé la veille. Yû le balança sur le lit dépourvu de draps, dont le matelas était couvert de taches blanchâtres et rouges, noires. Paniqué, il tenta de fuir, mais l’homme l’attrapa par le col de son t-shirt tout en ouvrant la braguette de son pantalon. Il le vit sortir un couteau du tiroir de la table de chevet, avant que celui-ci ne se retrouve collé à sa gorge.
« - J’aime les enfants et je veux leur faire du bien ! Mais parfois certains ne sont pas assez obéissant et je suis obligé de les punir ! Toi tu ne te débattras pas n’est-ce pas ? Tu seras sage ? »
Tandis que Codo acquiesçait terrorisé, Yû enfonça sa langue dans sa gorge. L’enfant tremblait de tous ses membres alors que Yû, imperturbable, le dévorait des yeux en le déshabillant doucement, réfrénant son érection. Et alors que les cris de douleur de Codo résonnaient dans tout l’hôtel, les autres prisonniers du gentleman pleuraient, les genoux et bras sérés, enfermé sur eux-mêmes.

      Puis les bruits s’arrêtèrent. La porte de la prison s’ouvrit et le jeune garçon fut déposé dans la cave, sans connaissance, et couvert de sperme et de bleus. Il reprit ses esprits, la tête posée sur les genoux du garçon à la chemise déchiré tandis que la fille à la mèche rose et le garçon aux cheveux gris le nettoyaient comme ils pouvaient avec leurs vêtements sales. Lorsque le garçon aux cheveux gris le vit se réveiller, il s’éloigna en tirant sur le bras de la fille. Celle-ci le retint et fit un signe de la tête au troisième garçon qui releva Codo avant de s’exprimer.

« - Bonjour je suis Toshiro, ne t’inquiète pas on ne t’a rien fais ! On est comme toi ici, enfermé pour être protégé par Yû jusqu’à ce qu’on soit assez grand pour se débrouiller tout seuls. Je suis là depuis 4 ans. La fille à la mèche rose s’appelle Momoka, elle est là depuis plus d’un an et le garçon timide c’est Poireaux Ninja, présent depuis à peu près un an lui aussi.

- Vous avez tous été enlevés par ce monstre vous aussi ? s’exclama Codo.

- Il ne nous a pas enlevé ! Et ce n’est pas un monstre, il ne veut que notre bien ! s’écria Poireaux en colère. »

Momoka le calma tandis que Toshiro reprit la parole.

« - Ne dis pas que c’est un monstre, Poireaux a raison, il ne veut que notre bien.

- Mais il nous a kidnappés !

- Nan, c’est là que tu te trompes ! Il ne nous a pas kidnappés, il nous a sauvés du monde extérieur ! Je suis venu ici pour ne plus avoir à subir la vie réelle, Momoka avait renoncé à l’idée de correspondre aux mœurs de la société et Poireaux n’en pouvait plus de vivre parmi les gens. Yû nous a simplement aidés à réaliser nos souhaits, c’est une chance d’être tombé sur Doubt Town ! Nous ne supportons juste pas les cris des nouveaux arrivants, ajouta-t-il e chuchotant.

-Pour vous peut-être ! Mais moi, moi, je voulais simplement me découvrir en explorant le monde, je voulais être libre d’être qui je veux, sans le carcan que mes parents ou la société m’imposait et maintenant… maintenant, je me retrouve enfermé là ! Sans espoir de sortie avant des années ! J’aurais mieux fait de rester chez moi, parce qu’au moins j’aurais été avec ma famille. »

Momoka, Poireaux Ninja et Toshiro se regardèrent avant d’hocher la tête.

« - Tu n’es pas à ta place ici ! s’exclama Toshiro.

- Oui ! Et nous allons t’aider…

- A te faire partir ! répliquèrent les deux autres enfants »
Ils passèrent la nuit à réfléchir à un moyen de s’enfuir, tournant en rond dans toute la salle, et piétinant parfois les mains d’autres réfugiés. Lorsque la lumière du soleil entra par les fissures, Yû pénétra dans la pièce. Il regarda Poireaux, un air plus lubrique que jamais et lui fit signe d’un hochement de tête de venir. Le garçon s’exécuta et accouru jusqu’à son maître. Avant qu’ils ne remontent, Poireaux saisit la main de l’homme et lui chuchota à l’oreille. Yû se redressa un sourire aux lèvres et se tourna vers Codo.

« - Alors comme ça tu veux parfaire ton apprentissage en nous observant ? Soit ! Viens avec nous, tu vas apprendre des meilleurs. »

Les trois Garçons remontèrent et se dirigèrent vers la chambre 13.

      A peine entré, Poireaux s’allongea sur le lit, soulevant son t-shirt et dévoilant ses tétons qui durcirent au contact de l’air frais, ce qui excita Yû au point de lui faire oublier tout ce qu’il y avait autour d’eux, y compris Codo et la porte ouverte. Alors que celui-ci hésitait à s’enfuir et abandonner son ami, Poireaux lui fit signe de s’en aller avant de gémir de plaisir. Celui-ci comprit alors qu’il n’avait pas à s’inquiéter et sortit de la chambre discrètement. En descendant jusqu’au salon il trouva son sac vidé sur la table en face de la cheminée. Il remit toutes ses affaires dedans et l’emporta avec lui avant de quitter l’hôtel. Il s’empressa de quitter la ville, rasant les murs pour ne pas se faire remarquer par les filles de joies dans les rues ou les habitants armés et couverts de balafres. Arrivé à la colline qui surplombait Doubt Town, il se retourna et les larmes aux yeux, il sourit en prononçant ces derniers mots avant de partir.

« Merci de m’avoir tendu les bras, mais je dois vous quitter afin de pouvoir commencer ma nouvelle histoire. »

Salut ... Moi c'est MoғυKυɴ ... J’écris ces quelques lignes car notre belle ville est en train de se détruire, seule.
Moi je suis qui ? C’est peu important, on peut juste dire que je suis un peu haut placé ...

J'ai rejoins cette ville en 2015, fuyant ma famille et ma vie d'avant, une fois arrivé a l'endroit je me suis intégré. Les jeux étaient amusants ... Et d'années en années, j'ai grandis, j'ai eu mes diplômes, j'ai trouvé un travail plutôt bien placé. Les années passèrent toujours, le temps ne s'arrête pas malheureusement …

Et nous voici aujourd'hui 4 Octobre 2025 j'ai grandis, je ne suis plus un enfant. Mais il faut que j'arrête de parler de moi !


Si au début je disait que cette ville était mourante, c'est parce que les loups se rebellent ils se sont toujours caché mais là, ils sont tous sortit certains de la haute telle que Linocence, et d'autres étaient nos amis de toujours, et de nos jours les armes sont plus puissantes ... Les loups sont tous armés maintenant par exemple, ils ont des Grenade a impulsions nova et des pistolet magnétiques.

Je suis actuellement dans la mairie le dernier lieu sans loup on est plus que 8 et nous attendons probablement la mort ...

Tous dormons dans des salles de la mairie, il y avait tellement plus de place que certain d'entre nous dorment avec d'autres par exemple moi je dort avec le patron (Qui me fais un peu peur parfois en me parlant de ses envies sexuelles)

Nous savons tous que nous sommes morts …





Voila c'est la fin ... Les loups frappent a la porte, j'ai verrouillé, j'entends des cris ... La mort, le sang coule sous la porte ...

Ma fin est proche ... La porte commence a lâcher,
Ils hurlent ...
Le patron me dit de le suivre, ce que je fait, nous courons encore et encore …






Je viens de me réveiller j’ai trébuché dans l’escalier, le patron a du croire que je suis mort, il m’a laisser seul par terre.

Il n’y plus aucun loup, suis-je sauvais ? Je l’espère …


Je marche lentement dans un couloir du sang coulant et le cadavre jonchant le sol … Et me voici face a un loup … Est-ce la fin ?

Il s’approche et je ne recule pas, je me fatiguerai ils courent plus vite que moi …

Il s’approche encore … Sont haleine fétide dans toute la salle … Je lui ai mis un low kick il est au sol se plaignant de sa jambe moi je cours toujours priant pour ma vie.

Me revoici dans le bureau du patron, encerclé ils sont tous là, face au dernier repas de ce monde il me semble …


Adieu, et bonne chance a tous …




Signer un Gamin de 13 avec une migraine qui tape :3

Le loup tueur.

La nuit était déjà bien avancée quand Marc Lewis, jeune reporter pour "La gazette du doute" de 31 ans, s'engageait dans la même ruelle mal éclairée qui le ramenait chez lui.
Rajustant sa mèche blonde, il se remémora sa conversation avec le commissaire à propos du criminel qui sévissait depuis maintenant 6 semaines. Ce dernier avait assassiné une victime toute les 36 heures avec, pour chaque corps, une mort différente.
Soudain, Marc fut tiré de ses pensées par un cri de terreur provenant d'une bifurcation à quelques mètres sur sas droite. Les maisons, auparavant accueillantes, étaient désormais sinistres, voir menaçantes.
Pétrifié par l'angoisse, le corps du jeune homme refusait de bouger d'un iota. Il se senti faiblir et s'écroula sur le sol tandis qu'une personne, recouverte d'une substance brunâtre, apparu au coin de la rue d'où provenaient les cris.
Pendant que l'inconnu s'approchait, une hache à la main, Marc ne pouvait que pleurer et penser à sa femme, Emily, et leur jeune fils, Julien.Ce dernier venait de fêter ses 3 ans et son père lui avait promis d'être d'avantage présent à la maison.
Fou de rage à l'idée de mourir ici, Marc tenta de se relever. Et il y serait arrivé si l'inconnu ne lui avait pas asséné un puissant coup de pied dans les côtes. La douleur fut telle que les larmes lui vinrent aux yeux.
Avec difficulté, le jeune homme se retourna pour voir son agresseur dont il ne pu distinguer le visage à cause d'un masque. Néanmoins, le reste lui faisait penser à une tenue de peintre noire, le recouvrant des pieds à la nuque. Exactement la description que le commissaire lui avait faite lorsqu'il avait été interviewé au sujet du tueur en série baptisé " Le loup tueur " en raison de son masque qui faisait vaguement allusion à celui d'un loup noir rafistolé vulgairement au fil du temps.
Retirant son masque, Marc fut saisit d'effroi en reconnaissant son agresseur... Les yeux grands ouverts, il fut tirer du regard de son assassin par la hache qui lui était planté dans l'abdomen et dont la douleur avait failli lui faire perdre connaissance.
- Pou...pourquoi ? Demanda Marc avec difficulté.
- Désolé chéri...